Outilsde la discussion. Afficher une version imprimable ; Envoyer un lien vers cette page par email S'abonner à cette discussion Display. Mode linéaire; Choisir le mode hybride; Choisir le mode arborescent; 20/12/2005 01h37 #1. ghist Guest L'état peut-il se passer de religion ? Auriez-vous quelques idées svp car le sèche totallement Merci. Réponse avec citation . LouiseHamel. L'auteur a 350 réponses et 126,3 k vues de réponse 2 ans. L'homme peut se passer de religion - ce n'est pas une obligation. Coumarane Chanemougas. A étudié à Université Paris-Sud 11 L'auteur a 2,8 k réponses et 321,3 k vues de réponse 2 ans. oui. Ilest possible de ne pas se passer de religion, en effet chaque homme est libre de croire à ce qu’il veut et puisqu’il existe des religions, chaque homme peut croire en une religion. Cependant aucune obligation n’est présente du fait de cette liberté et pourtant une majorité parmi les hommes pratique une religion. Daprès de nombreux anthropologues, il y a trois critères qui différencient l'Homme du sauvage. La langue, la culture, et la religion. Si les deux premiers critères semblent pas ou peu contestables, le troisième pose problème, notamment dans sa réactualisation contemporaine. En effet, nous allons voir que la religion est avant tout un Lebut de cette contribution est de diriger l’attention sur les implications philosophiques de la prière. Si la prière n’est pas dépourvue de sens c’est qu’elle suppose, d’un côté, l’idée de la personnalité de Dieu et, de l’autre, son immuabilité. En s’appuyant sur Maître Eckhart, on peut défendre l’idée que même la supplication n’est pas incompatible avec le 7DPIHB. Quand je regarde la façon dont nos contemporains parlent de leur religion, je m'aperçois qu'un grand nombre se dit croyant mais non pratiquant. En fait, ils veulent dire ainsi qu'on peut très bien croire sans aller à l'église, et qu'il n'y a pas besoin d'une religion pour croire. Mais je pense que ce n'est pas tout à fait cela que vous voulez dire...Définissons d'abord les termesLa religion, c'est cet ensemble de textes, de rites, de règles et de coutumes par lesquels un groupe d'hommes exprime sa relation à Dieu et la vit. Par exemple, si je suis chrétien, je vais à la messe le dimanche, j'essaye de me conformer à l'Évangile et aux règles qui en découlent, et je me déclare membre de l' Foi, c'est cette relation de l'homme avec Dieu, cette reconnaissance de son existence et de sa présence, cette confiance qu'il lui exprime à travers sa pensée, sa prière ou ses que je ressens, dans ce que vous dites, c'est que vous aimeriez bien avoir l'une sans l'autre parce que l'adhésion à une religion altère votre Foi. Si j'inverse les termes que vous employez, la religion teinte votre Foi d'hypocrisie, d'impureté et de tel est le cas, alors oui, je comprends votre désir de vous libérer de ce comment atteindre Dieu sans l’Église ? Mais en même temps, il y a un prix à payer. N'allez-vous pas être contraint de vous inventer votre Dieu ou de le réduire à une entité » transcendante, ineffable, mais dont on ne peut rien dire ? C'est d'ailleurs ce que j'ai ressenti avant d'adhérer moi-même au Christ et à son Église Dieu, je ne pouvais rien en dire. Car comment l'atteindre ? Il ne pouvait être que le fruit de mon imagination ! Sous prétexte d'avoir une Foi pure, ne devenait-elle pas vide, réduite à un sentiment face à un "tout" inconnu ?Et il n'y a que le jour où le visage de Jésus m'a séduit, où j'ai découvert en Lui le Fils de Dieu, que j'ai trouvé un chemin pour approcher Dieu, un Dieu qui parle, qui agit, qui pense Car Dieu en Jésus a un visage, il parle un langage d'homme, il pose des gestes d'homme Il devient donc accessible. Il ouvre à une plénitude de sens et peut avoir prise sur ma c'est à travers un groupe d'hommes que je le découvre. Ce sont des hommes qui se reconnaissent comme ses disciples et qui croient que Jésus dit des paroles qui expriment la pensée de Dieu, pose des gestes qui disent la façon d'agir de Dieu. Faire partie de ce groupe d'hommes, c'est accepter ma petitesse, accepter que je ne peux approcher Dieu qu'à travers des moyens humains qui sont forcément aussi accepter une solidarité. De la même manière que nous ne naissons pas à la vie tout seul, que nous ne vivons pas chaque jour sans avoir besoin des autres, de la même manière nous n'approchons pas Dieu individuellement. L'humanité est une vaste toile d'araignée dans laquelle chacun est dépendant des autres, et c'est même le chemin par lequel il peut se découvrir lui-même. Ainsi en va-t-il de notre naissance à Dieu !L'une et l'autre sont indissociablesIl y aura toujours une tension entre Foi et Religion, entre sincérité et vérité Vous ne pourrez jamais choisir l'une sans l'autre sans risquer de tuer cela même que vous voudriez habiter avec toute la pureté de votre désir. Jésus en avait bien conscience, Lui qui s'est incarné, qui s'est affaibli en prenant visage d'homme pour se révéler. Nous ne sommes pas plus grands que Lui ! sowabdourahmane99 sowabdourahmane99 June 2022 1 9 Report Reformule le sujet l'homme peut ils se passer de la religion​ Please enter comments Please enter your name. Please enter the correct email address. Agree to terms and service You must agree before submitting. Lista de comentários jymmiharri RéponseL'homme pourrait il vivre sans des croyances et sans se persuader qu'il y a des être supereure qui digire le monde et qui, du coup donne des explication à l'homme sur se qu'il ne comprend pas. 0 votes Thanks 2 Magazine Actualités, Buzz et News insolites Votre dose quotidienne d’actualités sérieuses et insolites économie, environnement, santé, Internet, Voyages, loisirs, les derniers buzz … 🇫🇷 France métropolitaine • Septembre 2011 dissertation • Série L La science peut-elle faire disparaître la religion ? Les clés du sujet Définir les termes du sujet La science Au sens large, le mot désigne un savoir. De façon plus précise, c'est un savoir fondé, démontré, qui ne varie donc pas avec les circonstances. Science s'oppose ainsi à opinion. La connaissance scientifique moderne implique l'idée d'expérimentation. La religion C'est une pratique collective structurée par des rites, des cultes, par lesquels une communauté de croyants affirme être liée à un ou plusieurs dieux garants de l'ordre et de la justice. Sur le plan subjectif, chaque membre du groupe est animé par une foi dans l'existence et la bienfaisance de ces divinités. Faire disparaître Cette expression sous-entend la présence d'un processus. La science est-elle une démarche conquérante qui, dans son parcours, chasse la religion des domaines qu'elle occupait ? Le verbe pouvoir Il a ici d'abord le sens de la possibilité la science a-t-elle les moyens de provoquer la disparition de la religion ? Un deuxième sens, celui de la légitimité, apparaîtra aussi. Dégager la problématique et construire un plan La problématique Science et religion ont eu, et ont encore parfois, des relations conflictuelles comme si toute avancée de la première signifiait un recul de la seconde. Il faut donc qu'elles aient une prétention commune. Quelle est-elle et devons-nous penser que leurs relations soient telles que les avancées de l'une chassent l'autre ? Le plan Dans un premier temps, nous verrons les présupposés expliquant l'existence d'un conflit. Puis, nous aborderons les grands thèmes de la critique de la religion. Enfin, nous nous demanderons si la prétention scientifique à faire disparaître la religion ne révèle pas une méconnaissance par la science des limites de son domaine. Éviter les erreurs Faire une copie simplificatrice en faveur d'une des deux notions. Corrigé Introduction Il est courant d'entendre opposer la science et la religion. Nous avons le sentiment que chaque avancée de l'explication scientifique se traduit par un recul des croyances religieuses. Des raisons existent à cela. L'Europe a été marquée par des conflits retentissants entre ces deux modes de pensée, comme en témoigne la condamnation de Galilée, et l'époque des Lumières a estimé que la religion était une superstition qui disparaîtrait avec les progrès des sciences de la nature. Cependant, il est clair qu'aujourd'hui, le développement de la connaissance scientifique n'a pas supprimé la pensée religieuse. N'est-ce qu'une question de temps ou doit-on penser que la religion est un phénomène plus complexe ou plus étendu que la représentation que les Lumières s'en faisaient ? 1. Présupposés du sujet A. Démarche scientifique et attitude religieuse Les Grecs entendent par science un exercice du raisonnement dont la démonstration est la plus haute manifestation. La raison procède en suivant des règles de logique dont la fixité et l'impersonnalité tranchent avec l'inconstance des opinions courantes. Le géomètre, le mathématicien découvrent les propriétés immuables des figures et des nombres. Ils cherchent la connaissance des choses, alors que les opinions sont des jugements partiels et intéressés. La science est de l'ordre de la théorie, alors que la religion possède dès l'origine une dimension pratique que Durkheim a fortement soulignée. La religion est un système solidaire de croyances et de pratiques », distinguant le sacré du profane et capable d'unir des individus dans une communauté dont ils se sentent les membres. Cette dimension sociale est importante au point que Bergson a pu écrire qu'il n'y a jamais eu de société sans religion alors que la science et la philosophie n'ont pas toujours existé. Les liens unissant des fidèles entre eux, par la médiation d'un lien commun à une autorité sacrée, ont un pouvoir de structuration, ils sont une sorte de ciment social. La religion apparaît donc comme une pensée globalisante. B. Une question de domaine La différence entre théorie et pratique ne suffit cependant pas à dire pourquoi la science pourrait faire disparaître la religion. Envisager ce phénomène implique que la première intervienne de façon offensive sur le terrain où la seconde la précédait. Deux questions se posent alors. Quel est ce domaine ? Quelles sont les caractéristiques de ces deux modes de pensée ? La réponse à la première question nous est donnée par l'Histoire. Il est indéniable que la science est entrée en concurrence avec les récits religieux touchant la nature, son ordre et ses lois, et qu'elle a pris parfois position dans les débats touchant la formation ou l'origine du monde. Dès lors, elle prenait une dimension métaphysique et elle mettait en cause les représentations religieuses, selon lesquelles l'ordre de l'univers ne pourrait venir que de l'action de puissances divines dont l'intelligence est à reconnaître dans les phénomènes qui nous entourent et dont la sagesse est à honorer dans des cultes. [Transition] Ce point permet de saisir la racine du conflit dont le sujet fait état. 2. Les raisons du conflit A. La séparation du mythe et de la raison Il est frappant d'apprendre qu'Anaxagore, un grand astronome grec, fut accusé d'athéisme et emprisonné pour avoir dit que le soleil était une pierre brûlante. Cette affirmation ôtait à cet astre son caractère sacré et l'intégrait dans l'univers matériel où les hommes vivent quotidiennement. L'attitude scientifique se marque par la volonté de découvrir la vraie nature et les vraies causes des phénomènes. Le développement du discours rationnel s'est fait en critiquant les récits religieux, c'est-à-dire les mythes. Le mythe est une narration touchant la naissance et le développement de l'ordre qui gouverne l'univers. Ses histoires mettent en jeu des divinités qui s'affrontent et accomplissent des exploits dans une dramaturgie dont le but est de célébrer la victoire de l'ordre sur les puissances de confusion. Or, les premiers physiciens présentent une pensée du cosmos en rupture avec cette façon de procéder. La science raisonne à partir de qualités abstraites comme le froid », le chaud », le sec », l'humide », et remplace les péripéties guerrières par des rapports mathématiques de proportionnalité. L'ordre est le résultat de relations équilibrées entre des couples d'opposés. Dès lors, le mythe devient synonyme de fable, donc de récit mensonger et absurde. B. La dénonciation de la superstition religieuse Ce premier coup porté aux prétentions explicatives de la religion ouvre la voie à sa définition comme une superstition. Spinoza considère que les cultes sont l'aboutissement de deux illusions qui s'enchaînent. L'ignorance native des hommes les pousse à imaginer être le centre de référence de la nature. La conscience de poursuivre des buts nous fait croire que tout ce qui nous entoure fait de même et, comme nous savons que nous ne sommes pas les auteurs des choses naturelles, nous croyons qu'elles ont été créées par des directeurs de la nature » et nous leur rendons des hommages afin qu'ils nous soient favorables. À l'anthropocentrisme s'ajoute l'anthropomorphisme qui projette la forme et les passions humaines sur l'ensemble des phénomènes. Cette illusion s'explique par l'ignorance et par le désir de pouvoir agir sur notre milieu. La personnification des éléments naturels rend possible l'établissement d'une relation entre eux et nous. Spinoza trace ainsi le portrait de l'homme superstitieux, ignorant et angoissé, qui croit aux présages et honore des puissances supérieures pour satisfaire ses intérêts. La science, en revanche, écarte l'idée des causes finales. Elle cherche à répondre à la question du comment » et considère la nature comme un objet à étudier par le calcul et l'expérimentation. Max Weber parle de désenchantement du monde » pour qualifier l'action de la raison scientifique à travers le temps. Les phénomènes s'expliquent par des lois et sans référence à nos désirs. À l'image d'un monde centré sur l'homme, image de Dieu », la science physique substitue le concept d'un univers indifférent à nos souhaits et à nos craintes. Quant aux sciences naturelles, elles étudient l'histoire de notre espèce et la structure de son organisme sans y voir l'intention d'une intelligence supérieure. [Transition] L'idée du désenchantement exprime bien le fait que les sciences ont fait reculer la religion, mais cela suffit-il à penser que leur progrès conduirait à la faire disparaître ? 3. Les limites de la science A. La tentation scientiste La connaissance de la nature est devenue le domaine des sciences expérimentales, qui ne se bornent pas à décrire le réel mais l'interrogent en construisant des expérimentations de plus en plus précises, contrôlées et rendues possibles par un appareillage technique dont la sophistication ne cesse de croître. Le quantifiable, le reproductible sont les valeurs maîtresses de ces démarches. Aux récits généraux et symboliques, la science substitue la recherche de laboratoire où la théorie rend possible le développement de mesures pointues et leur expression dans une forme symbolique abstraite comme une équation. Une expérimentation n'est pas une simple observation de faits mais présuppose l'admission de plusieurs théories et la maîtrise d'un appareillage complexe. Ces avancées ont pu faire croire que la science gouvernerait la totalité des affaires humaines. Le positivisme d'Auguste Comte en donne une expression très nette. Comte élabore la loi des trois états qui définit la période scientifique comme l'achèvement de deux âges antérieurs et imparfaits. Ainsi, l'humanité a commencé par une période théologique, dans laquelle l'ignorance des hommes les conduisit à croire en l'action de causes surnaturelles et cachées. Puis vint l'époque métaphysique, qui rationalisa ces fictions en parlant de causes premières et finales mais resta dans les erreurs de l'abstraction. Enfin, l'âge scientifique ou positif » se libère de ces illusions pour n'étudier que les lois gouvernant les phénomènes, avec un esprit animé par le souci de la certitude et de la précision. Comte parle d'un progrès qui élimine les croyances dans une ou plusieurs divinités. La science dégage les lois de tous les phénomènes pour être la pensée universelle. On nomme cette prétention le scientisme. B. Les deux ordres On note toutefois que si la religion a quitté le terrain de la connaissance de la nature elle n'a pas disparu. Notre époque est même marquée par un retour du religieux. N'est-ce pas en raison de sa capacité à prendre en charge des angoisses auxquelles les sciences n'ont rien à dire ? Freud considère la religion comme une illusion, mais il reconnaît qu'elle réalise les désirs les plus anciens, les plus forts, les plus pressants de l'humanité. » La détresse infantile suscite le désir de protection, la crainte de la mort et l'expérience des souffrances de la vie sont la cause d'un désir puissant de justice et de sens. L'absence de preuves ne nuit pas à la religion, elle prend sa source dans des sentiments liés à notre condition, non dans des démonstrations ou des expérimentations élaborées. Freud soutient que cette illusion ne peut décliner que si notre dieu le logos » arrive à montrer à l'humanité qu'elle doit s'organiser par elle-même. Il nomme cela l'éducation en vue de la réalité » et fait valoir l'extrême jeunesse de la pensée scientifique pour fonder sa croyance dans une disparition possible du phénomène religieux. On peut toutefois se demander si Freud ne confond pas deux registres. La foi est une certitude subjective, issue d'une adhésion à un appel intérieurement ressenti. C'est une donation de sens qui se reçoit avant toute critique, quand la science cherche l'objectivité à travers la mise en place de procédures contrôlées. Il y a, comme le dit Pascal, deux ordres c'est le cœur qui sent Dieu et non la raison. Voilà ce qu'est la foi Dieu sensible au cœur, non à la raison. » Les valeurs morales, l'interrogation sur la condition temporelle de l'homme, ne sont pas du ressort scientifique. La mort est pour le naturaliste un phénomène naturel et nécessaire, mais elle est pour chacun de nous une douleur quand nous perdons un proche. Dès lors comment la penser ? Est-ce un terme, un passage ? La liberté de la conscience est ici en jeu et elle est porteuse d'un droit qui n'est pas justiciable d'une approche scientifique. Conclusion Il est incontestable que les avancées multiples de la science dans le domaine de la connaissance de la nature ont fait reculer les récits religieux en les rabaissant au rang de mythes. Aujourd'hui, la religion ne cherche plus guère à rivaliser sur ce terrain, même si certains croyants rejettent encore Darwin. Elle reste toutefois présente sur les questions de choix moraux et constitue pour certains une réponse face à leur demande de sens. La spécificité de l'expérience de la foi la situe sur un autre plan que celui des expérimentations scientifiques, ce qui devrait empêcher les empiétements réciproques. Le problème de la psychologie de l’homme moderne est une de ces questions qui, précisément parce qu’elles sont modernes, sont difficiles à délimiter. L’homme moderne est celui qui vient d’être façonné et un problème moderne est celui qui vient de se poser et dont la solution est encore à venir. Aussi la question de la psychologie de l’homme moderne est-elle une interrogation qui serait peut-être toute différente si nous pouvions le moins du monde supposer quelle en sera la solution. De plus, ce problème concerne quelque chose de tellement général, pour ne pas dire de vague, et qui dépasse tellement les forces de l’intelligence d’un seul homme qu’il nous faut l’aborder en toute humilité et tiens pour absolument essentiel le fait de reconnaître dès l’abord combien, en cette matière, nos moyens sont limités, car il n’est tel que ce problème pour induire à l’emploi de grands mots et qui sont creux à proportion. Nous serons à la vérité obligés de dire des choses qui pourront paraître pleines d’orgueil et de hardiesse et susceptibles de nous éblouir nous-mêmes. Il n’y a eu que trop de gens jusqu’à ce jour qui se sont laissés prendre au piège de leurs propres le début de la thèse, je ferai une affirmation audacieuse, en disant que l’homme que nous appelons moderne, qui vit par conséquent dans l’actualité la plus immédiate, se trouve à l’extrémité même du monde. Il est seul sous le ciel et a à ses pieds l’humanité entière, avec son histoire qui se perd dans les ténèbres primitives, et devant lui le gouffre où s’agite tout le futur… Le texte et le contexte. Saisir le mal de l’âme européenne », Florent Serina – ParisJung 1928. Entre cour et jardin, la perspective, Christian Gaillard – Paris Il vous reste à lire 97 % de cet article. S'abonner à Cairn Pro À partir de 15€ par mois Accédez en toute liberté à 152 revues de référence En savoir plus

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