EnFrance, on compte environ 15 millions de personnes âgées de 60 ans et plus, et ce chiffre devrait atteindre près de 20 millions d’ici 2030 selon le Ministère des Solidarités et de la Santé. En fonction de leur niveau d’autonomie, ces seniors ont des besoins différents. Nombrepersonnes de + 75 ans 5 245 017 Nombre abonnés 1 700 000 Marché dominé par l'offre publique/ privée Majoritairement publique Politique publique vers la TA Forte Principaux équipementiers Tunstall, Tynetec, Chubb, Possom Fournisseurs de service 200-250 Prix de services 15-17 € Valeur du marché de la TA 304 millions € En2050, 22,3 millions de personnes seraient âgées de 60 ans ou plus contre 12,6 millions en 2005, soit une hausse de 80 % en 45 ans. C’est entre 2006 et 2035 que cet accroissement serait le plus fort (de 12,8 à 20,9 millions), avec Cettepremière moitié du XXIe siècle verra, en France et dans le monde, le déferlement d’une vague grise sans précédent. Il est essentiel, malgré tout l’arsenal existant, que les autorités politiques poursuivent, comme elles l’ont fait depuis 40 ans, leurs actions dans la prise en charge des personnes âgées, de l’heure de la retraite à celle de la mort. Indicede vieillissement L’indice de vieillissement est le rapport entre Figure 4 – Indice de vieillissement par commune en 2012 la population âgée de 65 ans ou plus et celle de moins de 20 ans. En Guadeloupe, l’indice de vieillissement est de 52 personnes âgées de >110,2 65 ans ou plus pour 100 personnes âgées de [75,1-110,2] moins de 20 ans contre 72 au niveau 00vs. La téléassistance est un système principalement destiné aux personnes âgées ou handicapées, qui vivent à domicile. Ce service proposé par la mairie, la caisse de retraite ou la mutuelle, fait l'objet de démarcheurs sans scrupule. Une pratique à laquelle s'attaque Que Choisir. Il s'agit d'un dispositif composé d'un médaillon/une montre que porte la personne ; ainsi que d'un matériel placé à la maison qui lui permet d'être reliée à une centrale d'écoute en cas de souci. La personne appuie sur le bouton placé sur son médaillon/sa montre et est automatiquement mise en relation avec la centrale. Celle-ci fonctionne 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. A l'autre bout du fil la personne sait de suite qui a déclenché l'alerte, où elle habite, quels sont ses antécédents médicaux et qui il faut contacter. Car le système fonctionne avec ce qu'on appelle un réseau de solidarité de la famille, des voisins, des amis qui ont les clefs et qui peuvent intervenir. Les types d'intervention ? On considère que seuls 10% des appels répondent à une réelle urgence médicale, on fera intervenir selon les cas, le généraliste de la personne, le samu, les pompiers... Le réseau de solidarité n'est là que pour faciliter l'accès au logement et éviter ainsi aux services de secours de briser une fenêtre ou une serrure pour pénétrer dans le logement. Tout le reste relève plutôt de petits soucis quotidiens et le voisinage peut alors intervenir. Pour changer une ampoule, parce que la canne a glissé sous le lit et qu'on ne parvient pas à la récupérer, etc... Il y a aussi des appels dits de convivialité. Les personnes parfois isolées, en zone rurale comme dans les grandes villes, éprouvent le besoin de parler, de faire part d'une angoisse etc... Les gens sur le plateau sont en principe formés à cela aussi. Le coût de ce service C'est très variable. Les montants facturés varient de 0 à 90€ pour l'installation du matériel et de 6 à 59€ pour l'abonnement mensuel. Il faut savoir qu'il existe des aides pour diminuer ce coût, de la part des mairies, des caisses de retraite ou du conseil général pour les personnes plus dépendantes. Depuis 2007 la téléassistance, qui existe depuis une bonne trentaine d'année, fait partie des services à la personne SAP et à ce titre elle donne droit à des réductions d'impôts. Pour les retraités il existe seulement des réductions d'impôt mais pas de Crédit d'impôt, à la différence du reste de la population. Attention aux pratiques commerciales douteuses Depuis quelques années on voit des gens sans scrupules démarcher les aînés à domicile, parfois même en se présentant comme faisant partie de la mairie et voulant leur présenter le nouveau matériel plus performant. Ils informent mal les seniors sur les coûts, ou leur font miroiter des aides qui n'existent pas, le matériel n'est pas toujours fiable et la centrale d'appels parfois aux abonnés absent. Cerise sur le gâteau, ils font signer des contrats longue durée en général 4 ans avec de fortes pénalités en cas de résiliation anticipée. Nous avons beaucoup de litiges sur le sujet dans nos associations locales et les demandes pouvaient s'élever à des sommes de à 1800€ pour résilier ! Un contrat doit pouvoir être résilié à tout moment, moyennant un préavis de un à trois mois par exemple. Les précautions à prendre Se renseigner auprès de la mairie, de sa caisse de retraite ou de sa mutuelle. Ils proposent parfois ce type de prestation ou interviennent financièrement pour payer une partie des frais. Savoir que même si on a signé un contrat, on dispose d'un délai de 7 jours de réflexion et que pendant ce temps aucune somme d'argent ni chèque, ni RIB ne peut vous être demandé. Mieux vaut toujours en parler avec de la famille, demander conseils. Vérifier le coût total avant de s'engager installation + abonnement mensuel, la durée du contrat et le délai de résiliation. Demander si l'installation est faite par un technicien qui se déplace à domicile et peut donc faire les tests de fonctionnement et expliquer comment ça marche, répondre aux questions... Demander aussi ce que prévoit le SAV changement de la pile, du cordon.... et si c'est inclus ou pas dans la prestation. En cas de problème, ne pas rester seul. Se faire aider par une association de défense des consommateurs et signaler ces dérapages aux pouvoirs publics DGCCRF. Que choisir va plus loin Que Choisir a saisi les pouvoirs publics et sera prochainement reçue par le Cabinet de la secrétaire d'état aux personnes âgées et la présidente de la commission des clauses abusives a répondu positivement à leur demande. Ils vont se pencher sur ces contrats qui en contiennent trop. Une téléalarme pour personnes âgées pour plus de sécurité au quotidien Filien ADMR, spécialiste de la téléassistance pour les personnes âgées, en situation de handicap ou d’isolement vous accompagne au quotidien. En effet, notre but est de favoriser l’autonomie des personnes que nous suivons tout en leur assurant une sécurité par le biais de nos abonnements. C’est le cas du service Filien Initiale qui permet aux abonnés de disposer d’une téléalarme. Grâce à ce système, nous veillons sur les personnes qui en éprouvent le besoin, sans pour autant être intrusifs. Nos abonnés peuvent ainsi faire appel à nous uniquement lorsqu’ils le souhaitent. Comment fonctionne la téléalarme Filien Initiale ? Filien Initiale est un service de téléassistance sur mesure à domicile. Cette solution principalement utilisée par les personnes âgées s’adresse également aux personnes en situation de handicap, en situation d’isolement, ou qui que ce soit qui en éprouverait le besoin. Cette téléassistance reliée à une ligne téléphonique fixe classique fonctionne avec un boîtier et un émetteur. L’abonné porte sur lui l’émetteur sous la forme d’un bracelet ou d’un médaillon. Un simple appui sur le bouton de l’émetteur ou du boîtier met l’abonné directement en relation avec notre centre d’écoute certifié NF Service. Nos opérateurs sont disponibles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. De ce fait, si vous avez le moindre problème, en cas de chute, de malaise, ou simplement une envie de vous confier, il vous suffit d’utiliser l’émetteur pour contacter l’un de nos opérateurs qui répondra à votre besoin. Notre personnel qualifié pourra alors, en fonction du problème joindre le réseau de solidarité de l’abonné qui se compose de la famille, des voisins proches, du médecin traitant, etc. ou les secours Pompiers, SAMU. En optant pour un abonnement de téléalarme Filien Initiale, vous disposez d’une présence à tout moment et en toute confidentialité. Un service personnalisable Filien ADMR souhaite vous faciliter au maximum les choses. C’est pourquoi en optant pour notre service de téléassistance classique, votre téléalarme sera simplement installée sur une ligne téléphonique classique pas besoin de prise électrique. De plus, vous pourrez également personnaliser votre abonnement avec une large gamme d’adaptations, à savoir Un émetteur pour le cohabitant ; Un détecteur de chute ; Un détecteur de fumée ; Une véritable montre, etc. Personnalisez votre abonnement afin qu’il corresponde précisément à votre besoin. Nous souhaitons vous accompagner dans vos gestes quotidiens tout en préservant votre autonomie. Domicile FILIEN Initiale La téléalarme FILIEN Initiale Si l’ADMR a créé le service de téléassistance Filien pour les personnes âgées, c’est avant tout pour venir en aide à ceux qui en ressentent le besoin. En effet, nous sommes animés par une dimension humaine ainsi que des valeurs fortes de solidarité. Ainsi, en optant pour notre service, vous serez en lien avec notre réseau d’installateurs composé de 1 300 personnes qualifiées et formées pour vous venir en aide. Nous disposons d’un savoir-faire reconnu et de plus de 30 ans d’expérience dans le métier, vous pouvez donc nous accorder une confiance totale. De plus, notre service de proximité met tout en œuvre pour tisser un lien fort avec chacun des abonnés et reste disponible pour vous chaque jour et à toute heure grâce à la téléalarme. Auprès de nos conseillers, vous trouverez nos différents abonnements dont les tarifs sont clairement indiqués afin d’éviter toute mauvaise surprise. Enfin, nous restons également à votre disposition pour vous guider dans le choix de votre abonnement et ainsi, trouver la solution qui correspond parfaitement à votre besoin ou celui de votre proche. Contactez un conseiller Si vous pensez que notre téléassistance Filien Initiale ne correspond pas à vos besoins, découvrez nos autres solutions de maintien à domicile des personnes âgées Les dépliants FILIEN ADMR Afin de présenter les services de téléassistance Filien ADMR à vos proches vous pouvez télécharger et imprimer les versions PDF ou recevoir les dépliants chez vous en version papier A télécharger LES AIDES DES CAISSES DE RETRAITE COMPLEMENTAIRE ET DES MUTUELLES Les caisses de retraite complémentaire peuvent participer au financement des frais de Téléassistance au titre de leur action sociale. Certaines Mutuelles participent également au financement de l’installation du matériel de Téléassistance au titre de leur action sociale. Ainsi, pour une estimation personnalisée, prendre contact auprès de sa Caisse de retraite complémentaire et/ou de sa Mutuelle. LES AIDES COMPLEMENTAIRES DES CONSEILS GENERAUX OU DES COMMUNES Certaines Communes ou certains Conseils Généraux peuvent contribuer aux frais de Téléassistance, selon 3 modes de gestion Par une gestion directe du service de Téléassistance par le Conseil Général ou le CCAS Centre Communal d’Action Sociale. Par un service public de Téléassistance sous-traité au privé dans le cadre d’un appel d’offres ou d’une Délégation de Service Public Sans service public, mais avec aides personnalisées versement d’une subvention par le Conseil Général aux communes ou aux abonnés. La revue 60 millions de consommateurs dans son N°465 de Novembre 2011 a publié les résultats d’un test de 8 dispositifs de géolocalisation destinés aux personnes désorientées et notamment aux malades Alzheimer. Ce test a été réalisé par l’Institut National de la Consommation, en partenariat avec le soutien de la Fondation MAIF. Les résultats des dispositifs de téléassistance mobile testés E-Medicis Témo – Enligne Assistance Vega – Espace Mobilité Locate Box Solo – Geocalise Saver Life – Geophone Geophone Pack Sénior – Geotraceur Geo-300 – Geocalise Helpi A320 GPS – Geocalise Mobiltel GPS sont quasiment tous négatifs. L’Institut National de la Consommation pointe du doigt des problèmes techniques imprécision de la localisation, faiblesse de l’autonomie des batteries… mais surtout la qualité de service et les aspects contractuels alors que des prestataires proposent des contrats inadaptés à la cible notamment sur les durée d’engagement. De nombreuses familles sont confrontées à la maladie d’Alzheimer ou à une maladie apparentée. Avec le vieillissement de la population et l’allongement de la durée de vie, cette pathologie est vouée à se développer. L’amélioration de la prise en charge médicale et sociale progresse, des services à domicile et des aides financières permettent de maintenir les malades le plus longtemps possible dans leur environnement familier. Cependant les familles restent confrontées à de multiples questions lorsqu’il s’agit de prendre en charge l’un de leurs proches. Faut-il le placer sous surveillance permanente ? Quel financement possible ? Les dispositifs de Géolocalisation amènent à se questionner sur les règles d’éthique à respecter Comment concilier le respect de la liberté et le désir de préserver sa sécurité ? Qui souscrit l’abonnement ? Que faire si la personne refuse d’être équipée ? Est-il acceptable de surveiller une personne à son insu ? voir notamment à ce sujet le Colloque sur la maladie d’Alzheimer et les nouvelles technologies, enjeux éthiques et questions de société organisé les 2 & 3 décembre dernier Pour guider les aidés » comme les aidants », l’Institut national de la consommation INC a testé huit dispositifs de géolocalisation. Ces produits et services répondent à une vraie demande mais les résultats de l’essai sont très décevants ». Les appareils se présentent sous forme de médaillons, de bracelets ou de téléphones. Ils relient le porteur du dispositif à une plateforme d’assistance ou à une personne référente afin d’aider et d’engager une conversation qui permet de rassurer le porteur et de le localiser. Les résultats de l’essai montrent que les différentes fonctionnalités sont mal documentées, les assistances pas toujours disponibles, la précision de géolocalisation très souvent modeste à l’instar de la qualité des communications et de l’autonomie. Quant à l’ergonomie des dispositifs, elle est jugée peu adaptée aux personnes visées. Les appareils ont également été confiés à un panel de personnes âgées de 60 à 92 ans souffrant de troubles cognitifs ou de désorientation. Les panelistes confirment qu’il n’existe pas de matériel facile à utiliser ; ils font remarquer que certains produits ressemblent à un truc de malade », un bracelet carcéral ou encore à un équipement canin. La plupart du temps, ces équipements sont accompagnés de contrat d’abonnement d’une durée d’un an ou plus…. Les huit contrats et prestations de services de notre échantillon ont été décortiqués par les experts juridiques de l’INC contenu des offres, modalités de souscription et de résiliation. Les résultats ne sont de nouveau pas bons. Les durées d’abonnement sont trop longues et les conditions de résiliation trop restrictives. Cet essai souligne la nécessité et l’urgence d’améliorer les offres de dispositifs de géolocalisation en fixant des exigences en matière d’information de performances et de qualité de service ». Les fabricants doivent proposer des produits personnalisés, adaptés aux spécificités de chaque personne souffrant de troubles cognitifs. Les contrats doivent être plus clairs sur les services comme sur les tarifs prévoir des durées adaptées aux pathologies et des périodes d’essai. » Au vu de ces résultats, l’Institut National de la Consommation demande la création d’une norme pour encadrer les dispositifs de géolocalisation et assainir les contrats et la commercialisation. Interactions du lecteur

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