SophieNahum est rĂ©alisatrice de documentaires depuis plus de vingt ans. AprĂšs une dizaine de films pour les grandes chaĂźnes principalement Arte, elle dĂ©cide de produire ses films de maniĂšre totalement indĂ©pendante. Young et moi (2015, primĂ© au Figra) sera le premier. Depuis cinq ans, elle se consacre entiĂšrement Ă  l’ambitieux projet « Les Derniers ». LIVREBLANC SUR LES CAMPS DE CONCENTRATION SOVIETIQUES. pas cher : retrouvez tous les produits disponibles Ă  l'achat sur notre site. En utilisant Rakuten, vous acceptez l'utilisation des cookies permettant de vous proposer des contenus personnalisĂ©s et de rĂ©aliser des statistiques. QuatriĂšmede couverture. Femmes en dĂ©portation. Les dĂ©portĂ©es de rĂ©pression dans les camps nazis 1940-1945. À l'occasion du 70 e anniversaire de la libĂ©ration des camps de concentration nazis, La contemporaine-BDIC et l'universitĂ© Paris Nanterre organisaient en dĂ©cembre 2015 le premier colloque consacrĂ© Ă  l'Ă©tude des femmes dĂ©portĂ©es par mesure de Unfilm sur la rafle du Vel' d'Hiv', dont furent victimes plus de 13 000 juifs français, parmi lesquels de nombreux enfants, les 16 et 17 juillet 1942. Voir la bande-annonce LessƓurs d'Auschwitz, Heather Morris, Marie-Axelle de La Rochefoucauld, Charleston. Des milliers de livres avec la livraison chez vous en 1 jour ou en magasin avec -5% de rĂ©duction ou tĂ©lĂ©chargez la version eBook. 3BctJdL. Comparer le sort des non vaccinĂ©s Ă  celui des juifs sous le rĂ©gime nazi ? Didier Raoult l’a fait. Et Ivan Rioufol l’a appuyĂ©, tandis que Pascal Praud cĂ©lĂ©brait le “discours haut de gamme” du professeur selon lequel la vaccination est dangereuse. Bonsoir Ă  tous, bonsoir Ă  Ivan Rioufol qui va ĂȘtre aux anges », salue Pascal Praud mardi dernier sur CNews. L’animateur de L’heure des pros s’adresse Ă  l’éditorialiste du Figaro, farouche militant antivax Monsieur Raoult, votre ami, a Ă©levĂ© un peu le niveau de ses interventions. » Plus haut que le plus haut des scientifiques ? Je pense que ça va faire rĂ©agir parce que je ne sais pas si sa comparaison est heureuse. » Le bandeau proclame D. Raoult “une sociĂ©tĂ© totalitaire”. » Quelle sociĂ©tĂ© ? L’IHU de Marseille ? Pascal Praud ajoute Je suis sensible au discours haut de gamme de Didier Raoult. » À sa dĂ©sinformation haut de gamme, qui a toute sa place sur une chaĂźne info. Ecoutez-le, c’est trĂšs intĂ©ressant le pourcentage de contaminĂ©s non vaccinĂ©s est le mĂȘme que le pourcentage des contaminĂ©s vaccinĂ©s. Le mĂȘme ! Écoutez. » Vous allez dĂ©couvrir que la vaccination ne sert Ă  rien, comme on le rĂ©pĂšte depuis des mois sur CNews et sur C8. © CNews Didier Raoult confirme Le pourcentage de vaccinĂ©s positifs est le mĂȘme que le pourcentage de non vaccinĂ©s. Avec des donnĂ©es de cette nature, vous pouvez pas foutre des gens en camp de concentration pasqu’ils ne vous obĂ©issent pas. » Tiens, j’ignorais que notre gouvernement avait construit des camps de concentration pour les non vaccinĂ©s. Sinon, vous tombez dans des choses qui rappellent la DeuxiĂšme Guerre mondiale. » On enfermait les non-vaccinĂ©s, pendant la Seconde Guerre mondiale ? Quand on veut que les gens vous obĂ©issent alors que ça n’a plus de sens, ça s’appelle le totalitarisme. » Pas de doute, ce Didier Raoult est aussi haut de gamme en science politique qu’en infectiologie. Y a le fond et la forme, rĂ©agit Pascal Praud en plateau. La comparaison n’est pas heureuse. » Mais le fond est indiscutable les non vaccinĂ©s ont raison de ne pas se faire vacciner puisque cela ne sert Ă  rien. On ne peut pas faire un parallĂšle entre la condition des non vaccinĂ©s et celle des juifs, si c’est ce que vous voulez me faire dire, se dĂ©fend Ivan Rioufol. C’est pas ce qu’il dit non plus. » Évidemment. Quand on parle de camps de concentration et de DeuxiĂšme Guerre mondiale, ce n’est jamais pour Ă©voquer le sort des juifs. Il dit qu’il faut faire attention Ă  la sĂ©grĂ©gation hygiĂ©niste. Parce que dans la sĂ©grĂ©gation hygiĂ©niste, on a connu ça sous le nazisme notamment, oĂč ils cherchaient l’homme sain, l’homme parfait. » Comme les macronistes, ces nazis des temps modernes. Rappelez-vous quand mĂȘme que quand le ghetto de Varsovie a Ă©tĂ© créé en 1940, c’était un lieu de contaminĂ©s. C’était d’abord un lieu hygiĂ©niste. Le ghetto, c’était un lieu fait pour prĂ©server du typhus. » Et les douches au Zylon B, c’était pour Ă©liminer les poux ? En tout cas, l’éditorialiste du Figaro prouve qu’il connaĂźt assez bien la propagande nazie pour continuer Ă  la propager quatre-vingts ans plus tard. © CNews Personne ne rĂ©agit sauf l’avocate Sophie Obadia, qui clame C’est vrai ! C’est vrai ! » Ivan Rioufol poursuit Cette sĂ©grĂ©gation qui s’est installĂ©e au nom d’un hygiĂ©nisme d’État est tout Ă  fait totalitaire. » Pas de doute, le gouvernement a planifiĂ© le gĂ©nocide des non vaccinĂ©s. Ivan Rioufol salue le discours de Didier Raoult Je suis content qu’il emploie ce mot de totalitaire. » Et qu’il alerte sur l’imminence d’un gĂ©nocide. Je persiste Ă  dire que nous avons vĂ©cu une dictature sanitaire. » Une dictature qui finance Didier Raoult avec nos impĂŽts, c’est vous dire si elle est impitoyable. Pascal Praud annonce le deuxiĂšme passage » du discours haut de gamme de Didier Raoult. Qui dĂ©clare Allez voir le site de [l’universitĂ©] John Hopkins, on est quasiment Ă  dix milliards de vaccins et y a jamais eu autant de cas. Aux Etats-Unis, la situation explose, en France, la situation est exactement la mĂȘme. » Preuve que le vaccin est source de contaminations. Ce qui est intĂ©ressant, c’est la volontĂ© d’augmenter la couverture vaccinale dont on a la preuve sous les yeux qu’il ne marche absolument pas. » Le bandeau de CNews confirme, un vaccin qui “ne marche absolument pas”. » C’est extrĂȘmement intĂ©ressant, poursuit le charlatan — pardon, le professeur haut de gamme. Il n’y a aucun intĂ©rĂȘt dĂ©montrĂ© Ă  vacciner une population qui n’est pas Ă  risque. Plus on fait de vaccins, plus l’épidĂ©mie flambe. » C’est bien la preuve que la vaccination multiplie les contaminations. En plateau, Pascal Praud rĂ©agit Qui contestera la justesse de ce raisonnement ? » Impossible de nier que le vaccin engendre les contaminations. JĂ©rĂŽme BĂ©glĂ©, ancien du Point tout juste nommĂ© Ă  la direction du Journal du dimanche par Vincent BollorĂ©, prĂ©cise C’est une Ă©pidĂ©mie de nez qui coulent, c’est pas la mĂȘme qu’il y a deux ans quand on finissait en rĂ©animation. » Les patients qui meurent d’Omicron sont des simulateurs Martin Blachier et David Pujadas l’ont dĂ©montrĂ© sur LCI. A ce moment-lĂ , rĂ©agit Pascal Praud, le ministre de la SantĂ© doit dire “On arrĂȘte la vaccination.” » JĂ©rĂŽme BĂ©glĂ© insiste On peut pas dire que l’épidĂ©mie de formes extrĂȘmement bĂ©nignes d’aujourd’hui ressemble Ă  celle d’il y a un an et demi. » Les patients hospitalisĂ©s, qui vont en rĂ©animation, qui meurent ou qui souffrent de Covid longs sont des comĂ©diens payĂ©s pour maintenir la population dans la terreur. © CNews Pascal Praud salue encore la clairvoyance de Raoult Son raisonnement est juste. » Juste inepte. L’absurditĂ© qu’il dĂ©nonce, il faut s’y arrĂȘter, rĂ©clame Ivan Rioufol. Le prĂ©sident ne cesse de nous dire “vacciner, vacciner, vacciner” alors mĂȘme que l’on sait que les vaccins ne fonctionnent pas. » Pire, on sait grĂące Ă  Didier Raoult qu’ils favorisent les contaminations. JĂ©rĂŽme BĂ©glĂ© nuance Ils fonctionnent contre les cas graves.— La France est un des pays qui a le plus vaccinĂ© et c’est le pays d’Europe qui connaĂźt le plus de cas, objecte Ivan Rioufol. — Mais des cas bĂ©nins, maintient JĂ©rĂŽme BĂ©glĂ©. — Alors pourquoi voulez-vous continuer Ă  vacciner puisque ce sont des cas bĂ©nins ? », s’insurge Ivan Rioufol, conscient que la non-vaccination protĂšge de la contamination mĂȘme si elle expose Ă  l’enfermement dans des ghettos, antichambres de l’extermination. Sophie Obadia se lance Il fait de la politique, M. Raoult. — Nan, il fait pas de la politique, proteste Pascal Praud, il fait de l’analyse scientifique. » FondĂ©e sur des faits historiques. Il explique une chose extrĂȘmement simple. Ce vaccin protĂšge des cas graves, mais y en a plus, de cas graves ! » Donc rien ne sert d’ĂȘtre vaccinĂ©. Pascal Praud consulte son tĂ©lĂ©phone Je reçois des messages, je n’ose mĂȘme pas vous dire. Y a quelqu’un qui m’insulte. » Un ennemi de la science, certainement. Des cinglĂ©s, y en a beaucoup, assure Ivan Rioufol. Parce que ça a rendu cinglĂ©, cette histoire. » Tout le monde n’est pas restĂ© aussi sain d’esprit que l’éditorialiste. Pascal Praud s’étonne Je reste fascinĂ© par ce monde. » Et moi, par CNews. © CNews Dans cette logique totalitaire, se dĂ©sole Ivan Rioufol, vous avez des terreurs hygiĂ©nistes qui se sont installĂ©es. Il y a eu une crĂ©ation de sous-citoyens qui ont Ă©tĂ© amenĂ©s dans des ghettos. » OĂč ils meurent de faim, de froid, du typhus, c’est largement documentĂ©. Ce qui devrait nous animer, c’est la vĂ©ritĂ©, conclut Pascal Praud. Et c’est pour ça qu’Ivan Rioufol n’a pas tout Ă  fait tort. » De comparer les non vaccinĂ©s aux juifs sous le rĂ©gime nazi. On referme le sujet, enchaĂźne l’animateur, et on ouvre la politique avec deux sondages. Éric Zemmour, que j’ai eu hier sur le plateau, pense qu’il y a un effet Zemmour
 » Sur CNews, ça fait longtemps. 
 Que ce qui se passe sur le terrain est tout Ă  fait Ă©tonnant. C’est d’ailleurs vrai. Il a des fans, il y a un enthousiasme, il y a des salles pleines comme aucun autre candidat aujourd’hui. » Il pourrait ĂȘtre Ă©lu prĂ©sident par acclamation. Ça ne se traduit pas encore dans les sondages. » Mais ça se traduit dans le bandeau Éric Zemmour remonte dans les sondages. » LĂ , vous avez Le Pen et Zemmour Ă  Ă©galitĂ© donc vous ĂȘtes dans une dynamique Zemmour qui monte et dans une dynamique baissiĂšre chez PĂ©cresse. » Le sondage montre en effet une fantastique progression de 0,5 point d’Éric Zemmour donc dans la marge d’erreur. Je suis Ă©lu Ă  Pau, je connais bien les gens, tĂ©moigne Olivier Dartigolles. Je me rends compte qu’Éric Zemmour est sous-estimĂ© dans les sondages parce que les Ă©lecteurs de la droite sont prĂ©occupĂ©s par la campagne de ValĂ©rie PĂ©cresse et ont une tentation Zemmour. » Si les sondeurs faisaient bien leur travail, Zemmour serait Ă  30 % d’intentions de vote. © CNews La thĂ©orie du vote cachĂ©, nuance JĂ©rĂŽme BĂ©glĂ©, on la dĂ©couvre qu’aprĂšs, elle est compliquĂ©e Ă  voir aujourd’hui. » Pascal Praud conteste Vous avez pas besoin d’avoir un vote cachĂ© pour aller dans la rue et rencontrer une bourgeoise culturelle, intellectuelle qui votait RĂ©publicain et qui est tentĂ©e par Zemmour. Vous avez juste Ă  Ă©couter des commerçants, des professions libĂ©rales. » Bien mieux que les sondeurs, l’animateur de CNews est en prise avec le peuple d’extrĂȘme droite. Pascal Praud continue Ă  explorer l’actualitĂ© de l’extrĂȘme droite — pardon, l’actualitĂ© politique, mais il est difficile de les distinguer sur CNews — avec Marine Le Pen huĂ©e Ă  Brest ». Ivan Rioufol commente Y a une radicalisation de l’extrĂȘme gauche voire mĂȘme de la gauche puisque Martine Aubry elle-mĂȘme a appelĂ© Ă  manifester samedi parce que Zemmour va aller faire un meeting Ă  Lille. » Tandis que l’extrĂȘme droite, elle, se dĂ©radicalise. Donc les fascistes, vous voyez bien oĂč ils sont aujourd’hui, naturellement ils ne sont pas Ă  l’extrĂȘme droite. » Les fascistes sont au PS, comme les non vaccinĂ©s sont dans des ghettos. Les nouveaux fachos, ce sont eux ! » Mais il reste un Ăźlot de rĂ©sistance CNews, la chaĂźne antifasciste. Ma vie au poste, la chronique de Samuel Gontier CNews extrĂȘme droite Coronavirus ÉpidĂ©mie Partager Contribuer Au nom de tous les miens 1981, de Robert EnricoFilm basĂ© sur l’autobiographie de Martin Gray rĂ©digĂ©e par l’historien Max Gallo, Au nom de tous les miens relate l’histoire de cette famille juive de Varsovie dĂ©portĂ©e sauf le pĂšre au camp de Treblinka. Martin Gray arrivera Ă  s’en Ă©chapper, rejoindra l’armĂ©e soviĂ©tique avant d’immigrer vers les USA. MalgrĂ© quelques libertĂ©s prises avec la vĂ©ritĂ© qui se trouvaient dĂ©jĂ  dans le bouquin, le film est surtout une vraie leçon de survie. Shoah 1985, de Claude LanzmannAncien rĂ©sistant français, journaliste et juif athĂ©e, Claude Lanzmann a sans doute produit l’un des documentaires les plus fournis sur la Shoah et la dĂ©portation dans les camps de la mort par les nazis. Long de neuf heures et demi, son film a nĂ©cessitĂ© 350 heures de prises de vues, rĂ©alisĂ©es entre 1974 et 1981. Parmi les personnes interviewĂ©es, on retrouve plusieurs survivants d’Auschwitz. Au revoir les enfants 1987, de Louis MalleLion d'or 1987 Ă  la Mostra de Venise, sept CĂ©sars dont celui du meilleur film et du meilleur rĂ©alisateur, Au revoir les enfants se base sur des souvenirs d'enfance du rĂ©alisateur, qui Ă©tait avec son frĂšre au collĂšge d'Avon prĂšs de Fontainebleau. Le film raconte l'histoire de trois enfants juifs cachĂ©s par un prĂȘtre catholique dans une Ă©cole. Les enfants sont dĂ©portĂ©s Ă  Auschwitz et le PĂšre Jean Ă  revoir les enfants La liste de Schindler 1993, de Steven SpielbergOn ne pouvait pas passer Ă  cĂŽtĂ© du chef d’oeuvre de Steven Spielberg. TournĂ© en noir et blanc Ă  l’xception de six scĂšnes, il retrace le parcours Ă©tonnant d’Oskar Schindler, industriel allemand, membre du parti nazi, qui sauvera plus de 1100 juifs de la mort en les engageant dans ses usines. Le film et Spielberg rĂ©aliseront avec raison le grand chelem en raflant tous les prix importants aux BAFTA, aux Golden Globes et aux Oscars en Liste de Schindler La vie est belle 1997, de Roberto BenigniRoberto Begnini rĂ©ussit la gageure de mĂȘler fable poĂ©tique et histoire tragique, avec l’histoire de ce pĂšre dĂ©portĂ© avec son fils qui lui fait croire qu’ils figurent au casting d’un grand jeu dont le but final serait de gagner un char d’assaut. CĂ©sar du meilleur film Ă©tranger en 1999.+ Double page sur les 70 ans de la libĂ©ration d'Auschwitz Ă  lire dans L'Avenir de ce mardi, sur tablette, smartphone ou PC Cet article vous prĂ©sente une sĂ©lection de 5 des meilleurs livres sur Auschwitz. 1. Le tatoueur d’Auschwitz Heather Morris Disponible sur Amazon Disponible Ă  la Fnac Sous un ciel de plomb, des prisonniers dĂ©filent Ă  l’entrĂ©e du camp d’Auschwitz. BientĂŽt, ils ne seront plus que des numĂ©ros tatouĂ©s sur le bras. C’est Lale, un dĂ©portĂ©, qui est chargĂ© de cette sinistre tĂąche. Il travaille le regard rivĂ© au sol pour Ă©viter de voir la douleur dans les yeux de ceux qu’il marque Ă  jamais. Un jour, pourtant, il lĂšve les yeux sur Gita et la jeune femme devient sa lumiĂšre dans ce monde d’une noirceur infinie. Ils savent d’emblĂ©e qu’ils sont faits l’un pour l’autre. Mais dans cette prison oĂč l’on se bat pour un morceau de pain et pour sauver sa vie, il n’y a pas de place pour l’amour. Ils doivent se contenter de minuscules moments de joie, qui leur font oublier le cauchemar du quotidien. Mais Lale a fait une promesse un jour, ils seront libres, deux jeunes gens heureux de vivre ensemble. Deux personnes plus fortes que l’horreur du monde. L’histoire vraie d’un homme et d’une femme qui ont trouvĂ© l’amour au cƓur de l’enfer. À propos de l’auteur Heather Morris est journaliste. Elle prĂȘte sa plume Ă  Lale Sokolov, un ancien dĂ©portĂ©, qui lui a racontĂ© son histoire. Ce tĂ©moignage, un best-seller mondial, a Ă©tĂ© traduit dans une quinzaine de langues et est en cours d’adaptation au cinĂ©ma. 2. Le commandant d’Auschwitz parle Rudolf Hoess Disponible sur Amazon Disponible Ă  la Fnac Le 27 janvier 1945, l’armĂ©e soviĂ©tique libĂ©rait le camp d’Auschwitz. Soixante ans aprĂšs, cet ouvrage reste un des quelques livres essentiels sur le sujet. Dans sa premiĂšre Ă©dition, en 1959, le ComitĂ© international d’Auschwitz prĂ©sentait ainsi ce livre » Rudolf Hoess a Ă©tĂ© pendu Ă  Auschwitz en exĂ©cution du jugement du 4 avril 1947. C’est au cours de sa dĂ©tention Ă  la prison de Cracovie, et dans l’attente du procĂšs, que l’ancien commandant du camp d’Auschwitz a rĂ©digĂ© cette autobiographie sur le conseil de ses avocats et des personnalitĂ©s polonaises chargĂ©es de l’enquĂȘte sur les crimes de guerre nazis en Pologne. Conçu dans un but de justification personnelle, mais avec le souci d’attĂ©nuer la responsabilitĂ© de son auteur en colorant le mieux possible son comportement, celui de ses Ă©gaux et des grands chefs SS, ce document projette une lumiĂšre accablante sur la genĂšse et l’évolution de la Solution finale » et du systĂšme concentrationnaire. Ce compte rendu sincĂšre » reprĂ©sente l’un des actes d’accusation les plus Ă©crasants qu’il nous ait Ă©tĂ© donnĂ© de connaĂźtre contre le rĂ©gime dont se rĂ©clame l’accusĂ©, et au nom duquel il a sacrifiĂ©, comme ses pairs et supĂ©rieurs, des millions d’ĂȘtres humains en abdiquant sa propre humanitĂ©. » La prĂ©face de GeneviĂšve Decrop auteur de l’ouvrage Des camps au gĂ©nocide la politique de l’impensable, PUG, 1995 replace en perspective ce texte fondamental. Et dans la postface inĂ©dite Ă  cette Ă©dition de poche, elle montre en quoi les avancĂ©es rĂ©centes de l’historiographie de la Shoah renouvellent la portĂ©e de sa lecture. À propos de l’auteur Commandant du camp de concentration d’Auschwitz de 1940 Ă  1945, Rudolf Hoess fut condamnĂ© Ă  mort et exĂ©cutĂ© par pendaison en 1947. 3. Je me suis Ă©vadĂ© d’Auschwitz Rudolf Vrba, Alan Bestic Disponible sur Amazon Disponible Ă  la Fnac Un million de Hongrois vont mourir, Auschwitz est prĂȘt Ă  les recevoir. Mais si vous les prĂ©venez maintenant ils se rĂ©volteront. Ils n’iront pas dans les fours. Votre tour viendra aussi. Aujourd’hui c’est celui des Hongrois. Il faut les avertir le plus vite possible. » Voici le rĂ©cit effrayant d’un homme qui a passĂ© prĂšs de deux ans dans le camp d’extermination d’Auschwitz. Le 14 avril 1944, Rudolf Vrba et son ami Fred Wetzler parviennent Ă  s’enfuir, et le 25 avril ils remettent leur Rapport sur les camps de concentration d’Auschwitz, Birkenau et MaĂŻdanek ». Celui-ci est immĂ©diatement transmis au chef de la communautĂ© juive de Hongrie. En vain quatre cent mille juifs hongrois seront assassinĂ©s. Une chronique mĂ©ticuleuse de la vie quotidienne au cƓur de cet enfer, avec l’espoir insensĂ© de s’échapper pour pouvoir tĂ©moigner, et faire cesser le massacre. À propos de l’auteur Rudolf Vrba fut internĂ© en juin 1942 et devint secrĂ©taire du Camp de la Quarantaine. AprĂšs son Ă©vasion, il enseigne Ă  l’universitĂ© de Vancouver Canada. Alan Bestic est journaliste. 4. Auschwitz Tal Bruttmann Disponible sur Amazon Disponible Ă  la Fnac Il s’agit Ă  la fois de brosser l’histoire du complexe d’Auschwitz, site gigantesque oĂč furent exĂ©cutĂ©es plus d’un million de personnes – en mettant en lumiĂšre les Ă©lĂ©ments et Ă©vĂ©nements les plus importants – tout en rĂ©insĂ©rant celle-ci dans l’histoire, plus large, des diffĂ©rentes politiques nazies. PremiĂšre synthĂšse historique rĂ©cente en langue française sur ce lieu central, tant d’un point de vue historique que mĂ©moriel. Auschwitz est devenu le symbole Ă  la fois des camps de concentration et de l’assassinat des Juifs, occupant aujourd’hui une place centrale tant d’un point de vue mĂ©moriel qu’historique. MarquĂ© par le gigantisme, qu’illustrent en premier lieu les chiffres – 1,3 million de personnes y ont Ă©tĂ© acheminĂ©es depuis toute l’Europe, dont 1,1 million y sont mortes –, le site fut Ă  la fois le plus important des camps de concentration et le plus meurtrier des centres de mise Ă  mort de la solution finale ». Pourtant, il s’agit d’un lieu d’une rare complexitĂ©, qui n’est pas limitĂ© au camp de concentration, mais est constituĂ© d’une multitude d’espaces – camps de concentration, centre de mise Ă  mort, industries de tous types – articulĂ©s autour de la ville d’Auschwitz, dĂ©signĂ©e par le rĂ©gime nazi pour devenir un modĂšle de dĂ©veloppement urbain et industriel au sein du IIIe Reich. C’est dans cet espace que se sont croisĂ©es et concentrĂ©es politiques rĂ©pressives contre diffĂ©rentes catĂ©gories de populations Polonais, Tsiganes, SoviĂ©tiques
, politiques d’assassinat, dont la plus importante fut celle menĂ©e contre les Juifs, mais aussi politiques de colonisation et de dĂ©veloppement industriel, confĂ©rant Ă  Auschwitz une dimension sans Ă©gale. À propos de l’auteur Tal Bruttmann est historien, ses travaux portent sur les politiques antisĂ©mites en France pendant la guerre, ainsi que sur la » solution finale . Auteur notamment de La Logique des bourreaux Hachette LittĂ©ratures, 2003, Au bureau des Affaires juives. L’administration française et l’application de la lĂ©gislation antisĂ©mite, 1940-1944 La DĂ©couverte, 2006 et » Aryanisation » Ă©conomique et spoliation en IsĂšre PUG, 2010, il vient de diriger avec Ivan Ermakoff, Nicolas Mariot et Claire Zalc Pour une microhistoire de la Shoah Seuil, 2012. 5. Auschwitz – Les nazis et la Solution finale » Laurence Rees Disponible sur Amazon Disponible Ă  la Fnac Le 27 janvier 1945, l’armĂ©e Rouge pĂ©nĂštre dans le camp de concentration d’Auschwitz et libĂšre les survivants. Le monde dĂ©couvre un systĂšme d’une barbarie inouĂŻe, jamais vue dans l’histoire de l’humanitĂ© la » solution finale , les chambres Ă  gaz et les fours crĂ©matoires. S’appuyant sur les meilleures sources historiques et sur une centaine d’entretiens inĂ©dits avec d’anciens bourreaux comme avec des rescapĂ©s, Laurence Rees nous permet de comprendre de l’intĂ©rieur le fonctionnement de cette machine Ă  tuer. La force et l’originalitĂ© de cette enquĂȘte unique sont de montrer comment les dĂ©cisions qui ont abouti Ă  la construction des camps ont mĂ»ri des annĂ©es durant. Et l’on dĂ©couvre, incrĂ©dule, qu’aujourd’hui encore nombre d’anciens nazis justifient leurs crimes par cette phrase simple et atroce Je pensais que c’était une bonne chose. » À propos de l’auteur Directeur des Programmes historiques de la BBC, Laurence Rees est saluĂ© dans le monde entier pour ses livres et ses documentaires consacrĂ©s Ă  la Seconde Guerre mondiale. Aujourd’hui on va parler de la Seconde Guerre mondiale et de la face cachĂ©e de celle-ci, mais aussi des camps de concentration. En effet, j’ai dĂ©couvert dans ce documentaire, que le TroisiĂšme Reich a rapidement mis en place un systĂšme de bordels. On emprisonne des filles, puis on les prostitue. D’abord pour les militaires, ensuite pour les prisonniers de camp de concentration. Enfin, certains prisonniers
 Voici l’Histoire. Les bordels nazis militaires La prostitution fait partie du milieu militaire depuis toujours. Les hommes partent Ă  la guerre durant des mois, parfois des annĂ©es, sans voir leurs Ă©pouses et pour Ă©viter les insubordinations, les rebellions et autres rĂ©voltes, on tolĂšre la prĂ©sence de filles sur les camps, voire, on l’autorise et on met en place des bordels. C’est le cas dĂšs 1939 pour la Wehrmacht et les SS, on appelle ça Soldatenbordell. Les bordels en Europe de l’est En Europe de l’est, on fabrique des bordels, on squatte un hĂŽtel, un vieil immeuble, qu’importe tant qu’il y a des chambres et des meufs ! En Pologne, les filles dans les bordels ne sont pas des prostituĂ©es, ce sont des prisonniĂšres. Elles sont rebelles, jeunes et opposĂ©es au rĂ©gime
 En 1941, le gouvernement polonais est en exil mais il veut dĂ©montrer la violence de la Wehrmacht, il dĂ©crit dans un document les rafles de jeunes filles polonaises ayant pour seul but la prostitution. Certaines ont tout juste 15 ans et sont envoyĂ©es dans tous les bordels nazis prĂ©sents en Europe. Lorsqu’elles se rĂ©voltent, on les traĂźne par les cheveux, on leur casse un bras, et dans le pire des cas
 Vous savez ce qu’il se passe. En URSS, c’est pareil. On choisit les filles parce qu’elles sont belles, parce qu’elles sont bien faites ou parce qu’elles sont vicieuses entendre par lĂ  soit prostituĂ©es soit lesbiennes. En 1942, il existe plus de 500 bordels dans le territoire europĂ©en occupĂ© par les nazis. Et en France ? En Europe de l’ouest et principalement en France, les bordels sont rĂ©quisitionnĂ©s directement avec les filles dedans. A s’installer, autant garder les meubles hein. De toutes façons, pour ce genre de filles associales et perverses, c’est soit le bordel, soit le camp ! Il est Ă©vident que toutes les filles juives sont chassĂ©es des bordels. Au nom de la protection du sang et de la race. Ici, les soldats reçoivent des cartes de visite, en fait, il s’agit d’une sorte de guide touristique. Pour le bordel 1, tu prends la premiĂšre rue Ă  gauche, puis tu longes le boulevard. Pour le deuxiĂšme, tu marches 3 km et tu prends bien garde de pas coucher avec une autre meuf sur le trajet. Eh oui, les soldats nazis n’ont pas le droit de pĂ©cho d’autres meufs que celles dans les bordels du coup, elles peuvent recevoir plus de 20 soldats par jour
. Pourquoi ? Une question d’hygiĂšne. Les filles dans les bordels sont contrĂŽlĂ©es, soignĂ©es ou emprisonnĂ©es lors qu’elles sont malades, alors peu de risque de choper la syphilis. En revanche, dans les rues, tout le monde peut ĂȘtre malade, et on peut pas prendre le risque de dissĂ©miner une armĂ©e avec la chtouille. Ça fait grave dĂ©sordre. D’ailleurs, toutes les femmes susceptibles d’avoir contaminĂ© des soldats allemands doivent comparaĂźtre devant le conseil de guerre. Les prostituĂ©es doivent prĂ©senter une carte prĂ©cisant leur statut de prostituĂ©e au cas ou, et un prĂ©servatif. PrĂ©servatif que personne n’utilise car c’est aussi agrĂ©able que de baiser dans du carton. En 1941, une visite par semaine dans les bordels nazis est obligatoire pour les jeunes soldats. Parce qu’avoir la chtouille, c’est la honte, mais toucher les couilles de son copain nazi parce qu’on a trop la dalle, c’est vraiment pas tolĂ©rable ! Entre les bordels nazis et les bordels dans les camps de concentration que nous allons dĂ©couvrir, plus de 35 000 femmes europĂ©ennes ont Ă©tĂ© forcĂ©es Ă  se prostituer. Quand mĂȘme hein
 Photos d’un bordel Ă  Brest, en 1942. On dirait que ça rigole bien, mais ça rigole pas toujours. Les bordels dans les camps de concentration Si les bordels militaires sont connus, pas super super mis en avant, mais en tout cas de notoriĂ©tĂ© publique, ce n’est pas du tout le cas des bordels dans les camps de concentration. Les camps n’étaient pas que des camps d’extermination, il y avait aussi des camps de travail, des centres de recherches mĂ©dicales et enfin, il existe aussi des blocs de prostitutions. Qui en a eu l’idĂ©e ? Qui sont les filles, et enfin, qui frĂ©quentent les bordels dans les camps de concentration ? Les bordels dans les camps, c’est pas la grosse marade avec levrette et roulages de pelle qui terminent en histoire d’amour. Non, ce n’est pas ça. Le premier bordel a Ă©tĂ© mis en place en 1942, dans le camp de Mauthausen-Gusen, puis Auschwitz, puis Buchenwald, Neuengamme, Dachau, Dora-Mittelbau et puis tous les autres
 Il s’agit de sorte de maisons au sein des camps. Des maisons entourĂ©es de fils barbelĂ©s, on compte une vingtaine de petites chambres dans chaque maison. Tout est surveillĂ© par une surveillante, une Aufseherin, comme ils disent
 Les hommes sont invitĂ©s Ă  rester seulement 15 ou 20 minutes dans la chambre avec les prostituĂ©es, ils payent 2 reichsmarks et n’ont droit qu’au missionnaire. Les gardes vĂ©rifient et peuvent intervenir en cas de non respect des rĂšgles. Les clients des bordels des camps Les clients des bordels nazis dans les camps de concentration sont des prisonniers, mais certainement pas les juifs. PlutĂŽt les Kapo, ces allemands qui ont fait des conneries ou s’opposaient au rĂ©gime, et se retrouvent internĂ©s, avec des privilĂšges que les juifs et les russes n’ont pas. Soit moins de 5% des prisonniers. Ils doivent s’inscrire sur un calendrier et attendre que la demande soit validĂ©e, ou non. Selon qu’ils ont bien gardĂ© leurs prisonniers, ou non. L’accĂšs au bordel est une sorte de rĂ©compense, mais aussi un moyen de tenir les rangs. Les kapos ont accĂšs aux filles, ce sont des privilĂ©gies, alors les prisonniers ne peuvent pas les saquer, et ainsi, ça Ă©vite des manigances entre les mecs de la hiĂ©rarchie et les prisonniers. Moins de tentatives de rebellions, moins de rĂ©pression, plus de travail. Bin oui, tout est bien pensĂ©. Autre chose, il existe des clients forcĂ©s. Oui oui. Ceux dits au triangle rose. En effet, les prisonniers homosexuels sont obligĂ©s de rendre visite Ă  une fille et Ă  coĂŻter une fois par semaine. C’est pour Himmler un moyen efficace de les guĂ©rir. Ben voyons. Les prostituĂ©es, contraintes et forcĂ©es Évidemment, les filles ne sont pas juives non plus. On ne mĂ©lange pas les torchons et les serviettes, mĂȘme au bordel
. Il s’agit de filles entre 15 et 30 ans, dites anti-sociales, comme pour les bordels militaires. Des prostituĂ©es, des lesbiennes, des meufs un peu rebelles dĂ©jĂ  emprisonnĂ©es dans les camps. Certaines se portent volontaires pour se prostituer, en effet, les nazis leur font miroiter une libĂ©ration au bout de 6 mois de loyaux services. Mais que nenni. Les prostituĂ©es sont aussi les mieux portantes, car elles ont droit Ă  un peu plus de nourriture et d’hygiĂšne, et enfin, elles sont habillĂ©es en civil. Alors, ça fait rĂȘver un peu. Mais rapidement, aprĂšs leurs journĂ©es de travail classique » dans le camp, les filles se retrouvent Ă©puisĂ©es dans les bordels. Un homme, puis deux, puis trois puis
 A la fin de la soirĂ©e, les prostituĂ©es sont humiliĂ©es, fatiguĂ©es, et mises de cotĂ© par certains autres prisonniers. C’est vrai, elles se retrouvent complices en quelques sortes
. Et puis les filles qui ne sont pas choisies peuvent se montrer trĂšs violentes envers celles qui ont le privilĂšge du quignon de pain en plus passage Ă  tabac, mutilation
 Sans parler des essais de contraception, de stĂ©rilisations et des avortements forcĂ©s qui les mĂšnent le plus souvent Ă  la mort. Les maladies sexuelles sont aussi trĂšs prĂ©sentes dans les bordels. Les prostituĂ©es sont gĂ©nĂ©ralement rapidement remplacĂ©es, car Ă©puisĂ©es ou malades. Plus de 200 filles ont ainsi Ă©tĂ© des prostituĂ©es de bordels nazis dans les camps de concentration. Certaines ont sans doute connu la libĂ©ration, mais aucune d’entre elles ne s’est manifestĂ©e. De honte sans doute. Honte d’avoir espĂ©rĂ© une vie meilleure, honte d’avoir Ă©tĂ© trahies, et salies. A la libĂ©ration, aucune des femmes victimes de prostitution dans les bordels nazis n’a pu ĂȘtre aidĂ©e, reconnue. Pour se rendre compte des atrocitĂ©s -pour beaucoup inconnues- commises lors de la Seconde Guerre mondiale, je vous invite Ă  lire l’article sur la famille Ovitz. Une famille composĂ©e de nains, juifs, ou encore celui sur Aktion T4, visant Ă  l’élimination des handicapĂ©s et autres
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