Directeurde la rĂ©daction du mensuel Lire, que Pivot avait fondĂ©, Baptiste Liger renchĂ©rit : « Il symbolise la littĂ©rature pour un trĂšs large public : des gens qui entrent dans une Journaliste chroniqueur, animateur et crĂ©ateur d'Apostrophes, de LIRE, des Dicos d'or, grand dĂ©fenseur des mots et de la langue française, auteur, prĂ©sident du Goncourt jusqu'en 2019, Bernard Pivot rĂšgne sur le monde des livres depuis des dizaines d'annĂ©es. Sa notoriĂ©tĂ© et sa popularitĂ© sont inĂ©galables dans le milieu. Il a publiĂ© plusieurs livres aux Ă©ditions Albin Michel, Journaliste Ă©crivain et critique littĂ©raire, Bernard Pivot, Ă  travers ses Ă©missions Ouvrez les Guillemets, Apostrophes ou encore Bouillon de culture, a donnĂ© le goĂ»t de la lecture Ă  des millions de tĂ©lĂ©spectateurs. Il a prĂ©sidĂ© l’AcadĂ©mie Goncourt de 2014 Ă  2019. Alorsqu’il Ă©tait journaliste depuis 1958 au Figaro, notamment en charge du Figaro littĂ©raire, Bernard Pivot fut poussĂ© vers la sortie, en 1974, lorsque Jean d’Ormesson prit les BernardPivot par Bernard Pivot, de A Ă  Z « Pour retrouver un libre et plein usage de son temps, Ă  84 ans Bernard Pivot a dĂ©cidĂ© de se retirer de l’AcadĂ©mie Goncourt Ă  partir du 31 dĂ©cembre. Il en Ă©tait membre depuis 15 ans, le prĂ©sident depuis 5 ans. Il en devient membre d’honneur », a annoncĂ© l’AcadĂ©mie sur Twitter, quelques semaines aprĂšs avoir rĂ©compensĂ© le x4Otj09. Bernard Pivot, lors de la remise du Goncourt des LycĂ©ens, le 1er dĂ©cembre 2015, Ă  Paris / AFP/Archives D'"Apostrophes", l'Ă©mission littĂ©raire la plus cĂ©lĂšbre de la tĂ©lĂ©vision Ă  la prĂ©sidence de l'AcadĂ©mie Goncourt, dont il vient de prendre sa retraite, Bernard Pivot est l'homme qui fit entrer la littĂ©rature dans le salon des Ă  l'AcadĂ©mie Goncourt en 2004 -il a Ă©tĂ© le premier non-Ă©crivain Ă  rejoindre la prestigieuse institution-, il en Ă©tait devenu le prĂ©sident en 2014, avant de se retirer ce mardi, Ă  84 ans, "pour retrouver un libre et plein usage de son temps".Ce fou de littĂ©rature, dĂ©fenseur acharnĂ© de la langue française et ami sincĂšre des mots, a animĂ© durant 15 ans de 1975 Ă  1990 l'Ă©mission littĂ©raire "Apostrophes" qui, chaque vendredi, Ă©tait suivie par des millions de de la blouse grise des instituteurs d'autrefois, Bernard Pivot est aussi celui qui tenta de rĂ©concilier les Français avec l'orthographe en organisant, Ă  partir de 1985, les "Dicos d'or", cĂ©lĂšbre championnat d'orthographe qui a remis la dictĂ©e au goĂ»t du appĂ©tence pour la langue française remonte Ă  loin, expliquait Bernard Pivot en mars 2016 Ă  l'occasion de la prĂ©sentation de son livre "Au secours! Les mots m'ont mangĂ©" Allary Editions."Je suis un enfant de la guerre. J'Ă©tais rĂ©fugiĂ© avec ma mĂšre dans un petit village du Beaujolais, et mes seuls livres Ă©taient un dictionnaire et les fables de La Fontaine. La Fontaine me parlait de +zĂ©phyr+ ou d'+aquilon+, et Le Petit Larousse me renseignait sur ces mots Ă©tranges", avait-il de ses plus grandes fiertĂ©s est d'ĂȘtre entrĂ© dans le Petit Larousse en Amateur de beaujolais -Homme de lettres, au sens propre, il n'a Ă©crit Ă  ce jour que deux romans "L'amour en vogue" 1959 et "Oui, mais quelle est la question?" 2012. En parallĂšle, il est l'auteur de plusieurs essais, sur la langue française, mais aussi sur ses deux autres grandes passions le vin et le Ă  Lyon le 5 mai 1935 dans une famille de petits commerçants, il a passĂ© son enfance dans le Beaujolais et Ă©tait connu pour ĂȘtre un amateur Ă©clairĂ© des vins de ce terroir. On lui doit notamment un "Dictionnaire amoureux du vin" Plon, 2006 qui fait autoritĂ©. Fou de foot, il est restĂ© fidĂšle Ă  l'AS Saint-Etienne et Ă  l'Ă©quipe de derniĂšres annĂ©es, il a Ă©tĂ© trĂšs actif sur Twitter avec plus d'un million d'abonnĂ©s, partageant ses humeurs et ses au-delĂ  de toutes ses activitĂ©s, c'est en tant que journaliste qu'il aime se dĂ©finir. AprĂšs un passage au ProgrĂšs de Lyon, il entre au Figaro littĂ©raire en 1958. Chef de service au Figaro en 1971, il dĂ©missionne en 1974 aprĂšs un dĂ©saccord avec Jean d'Ormesson. L'acadĂ©micien aux yeux bleus sera nĂ©anmoins le recordman des passages dans les Ă©missions littĂ©raires de des invitĂ©s inoubliables -C'est le jour de l'an 1967 que Pivot apparaĂźt pour la premiĂšre fois Ă  la tĂ©lĂ©vision, pour Ă©voquer Johnny Hallyday et Sylvie Vartan...En 1974, aprĂšs l'Ă©clatement de l'ORTF, il lance "Apostrophes", diffusĂ© pour la 1re fois sur Antenne 2 le 10 janvier 1975. Il fonde la mĂȘme annĂ©e avec Jean-Louis Servan-Schreiber le magazine Lire."Apostrophes" devient le rituel incontournable du vendredi soir jusqu'en 1990. Il anime l'Ă©mission en direct, introduite par le concerto pour piano numĂ©ro 1 de Rachmaninov. On y rit beaucoup, on s'insulte, on s'embrasse... Le public adore et les ventes de livres gĂ©ants des lettres se succĂšdent dans le "salon" de Pivot qui sait crĂ©er une intimitĂ© avec ses invitĂ©s et rĂ©unir des duos improbables. Il y aura des moments inoubliables Cavanna taclant un Charles Bukowski ivre, avec un fameux "Ta gueule, Bukowski!", l'interview de Soljenitsyne, de Marguerite Duras ou de Patrick Modiano. Sagan, Barthes, Bradbury, Bourdieu, Eco, Le ClĂ©zio, Badinter, Levi-Strauss ou encore le prĂ©sident Mitterrand seront ses invitĂ©s. En 1987, il interviewera clandestinement Lech Walesa en il soumet ses invitĂ©s au "questionnaire de Pivot", inspirĂ© de celui de "Apostrophes" s'arrĂȘte, l'infatigable Bernard crĂ©e "Bouillon de culture", Ă  l'horizon plus large que les livres. L'Ă©mission cesse en juin 2001. Le dernier numĂ©ro rassemble 1,2 million de tĂ©lĂ©spectateurs. Ce passionnĂ© de littĂ©rature tient rĂ©guliĂšrement une chronique dans le Journal du Dimanche. INTERVIEWMardi, Bernard Pivot tournait la page de l'AcadĂ©mie Goncourt aprĂšs cinq ans de prĂ©sidence pour profiter de la vie et de ses Ă©tĂ©s. Un temps disponible que le cĂ©lĂšbre journaliste consacrera dĂ©sormais Ă  sa famille et Ă  la relecture de classiques de la littĂ©rature française, toujours bien assis Ă  une table."Pour lire, il faut avoir le cul bien stable"Le journaliste de 84 ans, connu pour avoir animĂ© chaque vendredi soir l'Ă©mission littĂ©raire Apostrophes entre 1975 et 1990, ne consacrera plus ses Ă©tĂ©s Ă  lire entre 50 et 70 romans pour le Goncourt. DĂ©sormais, il va pouvoir lire et relire des livres pour le plaisir mais il ne changera pas ses habitudes de lecture pour autant. Car Bernard Pivot ne lit "jamais allongĂ©, ni couchĂ©, ni au bord de la mer". "Je suis devant une table", prĂ©cise-t-il. "Je peux prendre un livre et puis prendre des notes. Sans confort." Selon le journaliste, pour lire, "il faut avoir le cul bien stable et plutĂŽt sur du dur". Bernard Pivot va enfin pouvoir relire les classiques de la littĂ©rature française, ce qu'il n'a jamais pu faire jusqu'Ă  prĂ©sent "J'ai jamais relu. J'ai jamais eu le temps ! Comment vous voulez que je fasse ? Maintenant, je vais relire Huysmans, je l'ai pas beaucoup lu. Comme il sort dans la Pléïade, je vais en profiter et l'emporter Ă  NoĂ«l". "Cela fait 50 ans que je n'ai pas mis le nez dans un livre de Chateaubriand"Pour le plaisir, le journaliste va Ă©galement relire Chateaubriand. "Cela fait 50 ans que je n'ai pas mis le nez dans un livre de Chateaubriand. Les MĂ©moires d'outre-tombe, est-ce que ça va me tomber des mains ou est-ce qu'au contraire ça va me plaire ?", se demande Bernard Pivot. Il en profitera Ă©galement pour lire des Ă©crivains qu'il ne connait pas bien comme le poĂšte Patrice de La Tour du Pin. "Tout le monde en parlait dans les annĂ©es 70 et finalement je ne l'ai jamais lu. Et je me suis toujours dit 'c'est une faute professionnelle mon pauvre Bernard !'. Mon bonheur, c'est aussi de prendre un volume de Voltaire dans la Pléïade puis lire la correspondance de Voltaire. C'est un bonheur de lire ses lettres.", explique-t-il. Pour Bernard Pivot, "ce qui est important, c'est l'Ă©criture. L'Ă©criture de Jean-Louis Hue quand il raconte la pluie, l'Ă©criture de Houellebecq, certains n'aiment pas mais elle est intĂ©ressante et originale". Il note aussi l'Ă©criture de Jean-Paul Dubois, Prix Goncourt 2019, "formidable". Et celle d'AmĂ©lie Nothomb, dans son livre qui s'intitule Soif "elle a trouvĂ© une maniĂšre de faire dire Ă  JĂ©sus des paroles qui sentent un peu le soufre mais c'est remarquablement Ă©crit", constate le journaliste. James Lipton, prĂ©sentateur de l'Ă©mission "L'Actors Studio", est mort Il Ă©tait le prĂ©sentateur de cette Ă©mission amĂ©ricaine inspirĂ©e par "Bouillon de culture" de Bernard Pivot. Reuters James Lipton, ici en septembre 2017 Ă  Los Angeles. Reuters DÉCÈS - L’AmĂ©ricain James Lipton, professeur de comĂ©die et prĂ©sentateur de “L’Actors Studio”, cĂ©lĂšbre Ă©mission de tĂ©lĂ©vision inspirĂ©e par Bernard Pivot, est mort Ă  l’ñge de 93 ans, a annoncĂ© lundi 2 mars la chaĂźne de tĂ©lĂ©vision qui diffusait l’émission. Selon son entourage, il est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  son domicile de New York des suites d’un cancer de la vessie. C’est en 1994 que James Lipton avait lancĂ© son Ă©mission, dĂ©rivĂ©e d’un cours qu’il avait mis sur pied au sein de la prestigieuse Ă©cole d’art dramatique et pour laquelle il a interviewĂ© des stars durant prĂšs de 25 ans, de Paul Newman et Dennis Hopper jusqu’à Julia Roberts et Scarlett Johansson. DiffusĂ©e en France sur Paris PremiĂšre, “L’Actors Studio” lui avait Ă©tĂ© inspirĂ©e par “Bouillon de Culture” de Bernard Pivot, qui avait d’ailleurs invitĂ© James Lipton Ă  la derniĂšre de son Ă©mission en 2001. Il parlait trĂšs bien le français James Lipton parlait trĂšs bien le français et ne se cachait pas d’avoir Ă©tĂ© briĂšvement souteneur Ă  Paris dans les annĂ©es 1950. NĂ© Ă  DĂ©troit en 1926, James Lipton s’était lancĂ© dans une carriĂšre d’acteur dans les annĂ©es 1940, avant de se consacrer ensuite Ă  l’écriture et Ă  la production. “Il nous manquera beaucoup, mais nous lui souhaitons d’arriver en paix aux portes du paradis”, a Ă©crit sur Twitter la chaĂźne Ovation TV, qui continue de diffuser l’émission que James Lipton avait quittĂ©e en 2018. Comme Bernard Pivot et son “questionnaire de Proust”, James Lipton finissait systĂ©matiquement son Ă©mission par une sĂ©rie de questions Ă  ses invitĂ©s, parmi lesquelles “Si le paradis existe, qu’aimeriez-vous entendre Dieu vous dire lorsque vous arriverez Ă  ses portes?” Également sur Le HuffPost À voir Ă©galement sur Le HuffPost Oprah Winfrey fait une grosse chute en pleine confĂ©rence sur... l’équilibre Bernard Pivot, qui a marquĂ© les belles heures de la tĂ©lĂ©vision française avec Apostrophes », quitte l’AcadĂ©mie Goncourt, dont il Ă©tait membre depuis quinze ans et prĂ©sident depuis cinq ans, a annoncĂ© mardi sur Twitter l’assemblĂ©e du prix Pivot par Bernard Pivot, de A Ă  Z Pour retrouver un libre et plein usage de son temps, Ă  84 ans Bernard Pivot a dĂ©cidĂ© de se retirer de l’AcadĂ©mie Goncourt Ă  partir du 31 dĂ©cembre. Il en Ă©tait membre depuis 15 ans, le prĂ©sident depuis 5 ans. Il en devient membre d’honneur », a annoncĂ© l’AcadĂ©mie sur Twitter, quelques semaines aprĂšs avoir rĂ©compensĂ© le romancier Jean-Paul Dubois pour Tous les hommes n’habitent pas le monde de la mĂȘme façon » L’Olivier.Premier non-Ă©crivain Ă  l’AcadĂ©mieSur Twitter, l’AcadĂ©mie Goncourt a mis en ligne une photo des acadĂ©miciens fĂȘtant le dĂ©part de leur prĂ©sident, qui leur avait fait part cet Ă©tĂ© de son souhait de se retirer. Les festivitĂ©s se sont dĂ©roulĂ©es chez Drouant, le restaurant dans le centre de Paris oĂč est chaque annĂ©e annoncĂ© le laurĂ©at du plus prestigieux prix littĂ©raire du monde francophone. Lettre d’Edmond de Goncourt, grands crus, tableau littĂ©rature et oenologie pour lui dire merci ! », ont tweetĂ© les la photo, figuraient notamment Françoise Chandernagor, Tahar Ben Jelloun, Virginie Despentes, Pierre Assouline et Patrick suite aprĂšs la publicitĂ©Journaliste et animateur d’ Apostrophes », l’émission littĂ©raire la plus cĂ©lĂšbre de la tĂ©lĂ©vision française, Bernard Pivot est entrĂ© Ă  l’AcadĂ©mie Goncourt en octobre 2004, succĂ©dant Ă  AndrĂ© Stil. Il a Ă©tĂ© le premier non-Ă©crivain Ă  rejoindre la prestigieuse institution, dont il est devenu prĂ©sident en janvier 2014, Ă  la suite d’Edmonde Pivot, le rĂ©formateur de l’AcadĂ©mie Goncourt s’en vaSes annĂ©es comme prĂ©sident du jury Goncourt ont Ă©tĂ© marquĂ©es par la consĂ©cration de jeunes Ă©crivains comme LeĂŻla Slimani, avec Chanson douce » Gallimard, adaptĂ© depuis sur grand Ă©cran, et Nicolas Mathieu, rĂ©compensĂ© en 2018 pour Leurs enfants aprĂšs eux » Actes Sud, roman sur la fracture sociale. A 84 ans, il veut "retrouver un libre et plein usage de son temps". NurPhoto via Getty Images Le 4 novembre, Bernard Pivot a annoncĂ© la victoire de Jean-Paul Dubois pour le prix Goncourt 2019. Un mois plus tard,il annonce qu'il quitte la prĂ©sidence de l'AcadĂ©mie. NurPhoto via Getty Images CULTURE - C’est fini pour lui. Bernard Pivot a annoncĂ© mardi 3 dĂ©cembre qu’il se retire de l’acadĂ©mie Goncourt et quitte donc la prĂ©sidence du jury du prix littĂ©raire le plus prestigieux. “Pour rerouver un libre et plein usage de son temps Ă  84 ans, Bernard Pivot a dĂ©cidĂ© de se retirer de l’AcadĂ©mie Goncourt Ă  partir du 31 dĂ©cembre”, peut-on lire dans un communiquĂ© de l’AcadĂ©mie. Bernard Pivot qui en Ă©tait membre depuis 15 ans et prĂ©sident depuis 5 ans a partagĂ© un ultime repas avec les autres membres du jury chez Drouant, le restaurant oĂč chaque annĂ©e est annoncĂ© le laurĂ©at du Goncourt.. “Il devient membre d’honneur”, prĂ©cise le communiquĂ©. Le 4 novembre dernier, Bernard Pivot a dĂ©cernĂ© son dernier prix Goncourt. Il a Ă©tĂ© attribuĂ© Ă  Jean-Paul Dubois, pour son livre Tous les hommes n’habitent pas le monde de la mĂȘme façon. “Si les romans de Jean-Paul Dubois Ă©taient traduits de l’anglais, il aurait en France un statut comparable Ă  ceux de John Irving ou de William Boyd”, avait alors dĂ©clarĂ© Bernard Pivot. De 1974 Ă  2001, le journaliste a intĂ©ressĂ© des millions de Français Ă  la littĂ©rature et Ă  la culture en gĂ©nĂ©ral grĂące aux Ă©missions “Apostrophe” puis “Bouillon de culture”. Membre du jury du prix InteralliĂ© Ă  l’issue de cette carriĂšre tĂ©lĂ©visuelle, il a intĂ©grĂ© l’AcadĂ©mie Goncourt en 2004 avant qu’Edmonde Charles-Roux lui cĂšde la prĂ©sidence dix ans plus tard. À voir Ă©galement sur Le HuffPost c’est grĂące Ă  Bernard Pivot qu’Anne-Sophie Lapix s’est passionĂ©e pour la culture.

pour bernard pivot il etait de culture